Les résultats du rapport GoodHome, mené par l’Institut de Recherche sur le Bonheur, Kingfisher, Castorama et Brico Dépôt sont sans appel. Notre logement impacte plus notre sentiment de bonheur que notre carrière ou notre salaire !
La quête du bonheur est partout. Dans notre alimentation, au travail, dans nos produits de beauté… Il n’y aurait pas comme un grand oublié ?
Une étude menée par l’Institut de Recherche sur le Bonheur, think tank indépendant, et Kingfisher avec ses enseignes Castorama et Brico Dépôt montre qu’en tête des facteurs qui ont un impact sur notre bonheur se trouve le logement.
15% de notre bonheur global dépend de notre logement
Sur l’échelle du bonheur, différents facteurs. En tête se trouve la santé mentale, qui contribue à 17% de notre bonheur global. En deuxième position se trouve le logement (15%). C’est largement devant le revenu (6%) ou le travail (3%). Pourtant, seuls 29% des Français se déclarent satisfaits de leur logement.
Les principaux problèmes liés au logement
En tête des mécontentements, on retrouve le manque d’espace, qui impacte à 20% notre sentiment de satisfaction vis-à-vis de notre logement. S’ensuit une température inadéquate (16%), un taux d’humidité inadéquat (13%), le manque d’accès à un espace vert (10%) puis une mauvaise qualité de l’air (9%) et le manque d’équipements sanitaires (5%).
Ce qu’il ne faut surtout pas faire… se comparer à ses voisins ! Dans la mesure où nos attentes sont influencées par le mode de vie de notre entourage (merci Instagram), l’étude révèle que les gens sont plus heureux lorsqu’ils possèdent plus de choses que leurs voisins… et plus malheureux dans le cas inverse.
5 sentiments déterminent notre satisfaction
Le rapport, baptisé GoodHome, précise néanmoins que le bonheur et la satisfaction liés au logement n’ont pas de rapport avec la propriété, ni avec l’endroit où nous vivons. C’est bien sur dans l’aménagement que tout se joue.
La satisfaction par rapport au logement repose ainsi sur 5 sentiments :
- La fierté : ce sentiment provient de nos réalisations personnelles. Projet d’amélioration de sa maison, déco DIY… c’est le principal sentiment qui explique le bonheur en général et le bonheur chez soi en particulier. Malgré son importance, seules 64% des personnes interrogées déclarent être fières de leur logement.
- Le confort : la majorité des répondants souhaitent que leur logement soit un havre de paix. Ils ont d’ailleurs employé les mots « sanctuaire » et « refuge » pour décrire leur maison : 85% des personnes interrogées trouvent leur intérieur confortable.
- L’identité : on veut considérer le lieu où l’on vit comme un prolongement de soi, où peuvent s’exprimer notre personnalité et notre identité. Ça passe par la couleur des murs ou le mobilier que l’on choisit, mais aussi l’agencement de notre intérieur en général. À ce niveau-là, il y a encore un peu de travail : 63% des répondants trouvent que leur maison est un prolongement de leur identité.
- La sécurité : ce sentiment ne se résume pas à une protection physique contre des menaces extérieures. Il englobe aussi certains aspects matériels, comme la solidité de sa maison, ou l’état de sa toiture. C’est le sentiment le plus partagé chez les répondants : 86% se sentent en sécurité chez eux !
- Le contrôle : il s’agit du degré de maîtrise exercé sur les choix qui affectent notre lieu de vie. Budget déco, location/propriété… en gros tout ce qui fait qu’on contrôle ou non la situation. Aujourd’hui, 73% des gens éprouvent un sentiment de contrôle vis-à-vis de leur maison.
GoodHome repense la maison nouvelle génération
Dans ce contexte, et face aux nouvelles attentes des consommateurs, il est impératif de repenser l’offre à sa disposition. Parce qu’aujourd’hui, améliorer sa maison est souvent une source de stress et de complication, comme l’indique Véronique Laury, directrice générale de Kingfisher. « Ça peut virer au cauchemar. » On veut bien la croire…
Face à ce constat et aux nouveaux besoins des consommateurs, Kingfisher a décidé de lancer une nouvelle marque au sein de ses enseignes. Désormais, chez Castorama, Brico Dépôt et B&Q, on retrouve les produits de la marque GoodHome. L’objectif : améliorer la maison nouvelle génération à travers 11 projets de rénovation. Ces projets reposent sur des catégories de produits (moderniser la salle de bain, rénover les murs intérieurs, les sols, redécorer une pièce, améliorer l’efficacité énergétique de la maison…). Pour faciliter la démarche des consommateurs, GoodHome organisera ses magasins et solutions numériques en fonction de ces « projets », afin de proposer des solutions cohérentes et intégrées, mais aussi respectueuses de l’environnement. GoodHome s’engage en effet à intégrer une démarche responsable dès la conception de ses produits.
Partir des attentes des consommateurs pour construire son offre
« Nous avons identifié cette opportunité il y a maintenant trois ans, et avons repensé chaque maillon de notre organisation en ce sens, poursuit Véronique Laury. Pour la première étape de cette transformation, nous avons construit notre moteur et créé les conditions d’une expérience client nouvelle et innovante. GoodHome est la prochaine étape de cette transformation. »
À l’heure où les consommateurs ont de plus en plus de pouvoir et de visibilité, la marque s’est construite autour des attentes de ces derniers. Pendant plusieurs années, les équipes de Kingfisher ont étudié et observé la façon dont les gens vivent au sein de leur logement – peu importe la taille, la période ou le mode d’habitat. Le groupe a également conduit des entretiens avec des milliers de personnes dans 10 pays afin de noter les points de friction à lever lors de l’amélioration de sa maison : le stress, la complexité, et le prix.
Pour y répondre, les designers du groupe, s’appuieront sur une connaissance approfondie des besoins des clients pour créer de nouveaux produits et services innovants. Ce design intelligent devra permettre à l’entreprise de proposer des produits à des prix stables et abordables. Pour éviter les prises de tête, une GoodHome Academy formera les collaborateurs, qui pourront à leur tour aider en magasin les consommateurs.
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MÉTHODOLOGIE :
Le rapport GoodHome de l’Institut de Recherche sur le Bonheur est basé sur l’analyse approfondie de données qualitatives et quantitatives rassemblées dans 10 pays en Europe (Royaume-Uni, France, Roumanie, Pologne, Allemagne, Danemark, Pays-Bas, Russie, Italie et Espagne). Gallup a réalisé, au nom de l’Institut de Recherche sur le Bonheur, une enquête quantitative dans 10 pays et 10 langues auprès de 13 489 personnes à partir du mois de décembre 2018. 78 entretiens qualitatifs approfondis ont été conduits auprès d’un groupe représentatif de personnes interrogées dans 10 pays afin de comprendre les critères émotionnels liés au bonheur dans notre maison. Ces entretiens ont été complétés d’échanges avec un panel d’universitaires et d’experts en sociologie, architecture et anthropologie. Les résultats de cette enquête ont ensuite été étudiés selon une analyse de régression, pour permettre à l’Institut de Recherche sur le Bonheur d’adapter les variables (à savoir le niveau de revenus, l’âge, la santé ressentie ou la solitude) afin de déterminer avec plus de précision les facteurs liés et les simples coïncidences.
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